Louis Mande Daguerre (1787-1851)
En 1829, Nicéphore Niepce s'associe à Louis Mande Daguerre qui est peintre, décorateur de théâtre et entrepreneur de spectacles. A Paris, il est le propriétaire du Diorama, sorte de théâtre de panorama. Le tout Paris fréquente ce théâtre. Les 2 associés se sont rencontrés chez l'opticien Chevalier. En 1832, ils inventent un nouveau procédé qu'ils nomment physautotype. Ils utilisent alors un goudron obtenu en distillant de l'essence de lavande ou en chauffant des résines végétales. Les images sont sur plaque d'argent ou de verre. Le temps de pose est de 8h au lieu de 2 jours.
Niepce meurt en 1833 après avoir transmis tout son savoir à Daguerre. Pendant des années, il epérimente, perfectionne et modifie les méthodes de Niepce. En 1837, il découvre un nouveau procédé qu'il appelle daguerréotype. D'une part, il obtient directement une image positive, d'autre part, il trouve le moyen de la fixer durablement, càd de la rendre définitivement insensible aux rayons lumineux. Enfin, il réduit le temps de pose à quelques minutes. Il utilise une plaque d'argent recouverte d'iode au moyen de vapeur d'iode. Niepce employait déja ce procédé. L'image latente est révélée par des vapeur de mercure. Le gros défaut de cette invention, tout comme les précédentes, est qu'à chaque prise de vue ne correspond qu'une seule image.
Le 7 janvier 1839, Arago, homme politique français, astronome et physicien présente l'invention devant l'Académie des Sciences sans révéler le processus d'exécution. La même année, l'Etat acquiert le procédé moyennant une rente versée à Daguerre et aux héritiers de Niepce. Le processus d'exécution du daguerréotype est révélé par Arago le 19 août 1839 devant l'Académie des Sciences et une déléguation de l'Académie des Beaux-Arts.
(©Michel Beine 2007)